Organisations:
Espace des Femmes - Antoinette Fouque
Union des Artistes d’Asie en France
Commissaire de l’exposition :
HE Yuhong
Avec les artistes :
Catherine Gfeller
Ayako David-Kawauchi
Nathalie Auzepy
Tamara Kvesitadze
Alex Tennigkeit
Lewen Zhong
Tereza Lochmann
Rong Guo
Ximena de Leon Lucero
Vernissage:
4 mars 2021 à partir de 14:00
Exposition:
Du 4 mars au 30 mars 2021
De 13:00 à 18:00 du mardi à samedi
Adresse:
Galerie des Femmes
35 rue Jacob 75006 Paris
Infos:
[email protected]
Espace des Femmes - Antoinette Fouque
Union des Artistes d’Asie en France
Commissaire de l’exposition :
HE Yuhong
Avec les artistes :
Catherine Gfeller
Ayako David-Kawauchi
Nathalie Auzepy
Tamara Kvesitadze
Alex Tennigkeit
Lewen Zhong
Tereza Lochmann
Rong Guo
Ximena de Leon Lucero
Vernissage:
4 mars 2021 à partir de 14:00
Exposition:
Du 4 mars au 30 mars 2021
De 13:00 à 18:00 du mardi à samedi
Adresse:
Galerie des Femmes
35 rue Jacob 75006 Paris
Infos:
[email protected]
Que pouvons-nous retenir de l’année qui se termine ?
Quelle est notre expérience de la pandémie ?
Un grand nombre d’entre nous s’est, à un moment ou à un autre, senti proche de la mort, sans pourtant être malade.
Le monde est soudain apparu dangereux ou fragile, et nous-mêmes terriblement vulnérables.
Jamais un ennemi n’aura, tel un extra-terrestre, menacé puis soumis la planète toute entière.
Le premier effet visible de la pandémie a affecté la parole.
Le champ de notre expression s’est souvent trouvé appauvri, réduit à quelques mots répétés à l’infini :
Virus, virus, virus…
News, news, news...
Chiffres, nombres, statistiques,…
Masques, masques, masques ...
Pendant le confinement : cinémas fermés, écoles fermées, bibliothèques fermées,
salles de concert fermées, et chacun de nous enfermé…
« Fermeture » est une injonction. « Banned, prohibited », en Anglais, « verboten » en allemand, « 禁止 » en chinois. Oui, interdire est un ordre !
Mais délivré par qui ?
Par une autorité qui doute, qui n’est pas certaine que ce qu’elle préconise est la meilleure solution.
Nous interrogeons, nous critiquons, nous blâmons, nous sommes furieux..
Cependant, nous n'avons pas trouvé de riposte efficace, parce qu’on a tué en nous le goût du risque !
Le 27 mars, Bob Dylan nous a livré sa nouvelle chanson, 17 minutes, la plus longue de sa carrière, mais aussi la plus désenchantée, après l’annulation de sa tournée au Japon, pourcause de coronavirus. Le chanteur de folk prix Nobel a également écrit :
« Nous vivons dans un monde vide, où règnent les chiffres et le divertissement.
Nous avons inévitablement peur face au poids de la vie et aux coup de massue.
Autrefois, nous avons couru pour chercher la liberté, tout fait pour la cerner et trouver des réponses..
Aujourd'hui, on avons des difficultés pour dormir, mais notre réveil ne vaut pas mieux… »
Tout se passe comme si nous ne voulions pas nous réveiller. Comme si nous ne voulions pas nous souvenir que Jean Giono nous montrait que l’on pouvait à la fois être pessimisteet heureux. Et pourtant, même Houellebecq nous recommande de chasser la déprime à coups de sérotonine ! Montaigne lui-même, qui avait fui Bordeaux pendant la grande épidémie de peste qui tuait une personne sur deux, pour se confiner prudemment dans sa tour écrivait : « Pour moi donc, j’aime la vie ! »
N’est-il pas révoltant et fondamentalement contre nature que le pessimisme et l’effroi croissent plus vite que le coronavirus ? Voltaire, qui s’y connaissait pourtant en matière de scepticisme, avait déjà tranché : « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ! »
Alors retrouvons l’élan vital qui, enfoui en nous, ne nous a pas quittés, car nous avons un destin à accomplir, nous, humains !
D'ici, j’ai réuni pour vous 9 antidotes pour combattre et défier le virus. 9 artistes d’ici et d’ailleurs, porteuses d’un message positif universel ! 9 antidotes vivantes et polyglottes ! 9 remèdes pour un regard neuf sur la vie !
Voici les Antidotes !
Catherine Gfeller : une antidote au parcours intime. Superposition, mouvements, palpitations, marche arrière et nouveau départ… des voyages en séquences juxtaposées; elle se fond dans des scènes constamment mises-à-jour comme on se remet en question.
Tamara Kvesitadze : l’antidote d’un monde à l'envers. Dans ce monde que Tamara crée, elle cherche toujours un point d’appui entre le re-positionnement et le mouvement, la douleur et la joie, les femmes et les hommes.
Ayako David-Kawauchi : une prescription mystérieuse : le corps qui danse; une force étrange; des ombres riches; des lignes coulissantes. Chasser la douleur et la peur, et en faire émerger la beauté implacable et éternelle sous la pression de la jeunesse, mais aussi de lamort.
Nathalie Auzépy : une antidote fantastique, à travers l’exploration d’une féminité incarnée,et une puissance de créativité infinie. Elle entreprend une quête magnifique de la spiritualité et de l'humanité.
Alex Teinnikeit : une antidote surréaliste, à travers l’amusement et les jeux, avec la beautéultime, version apocalyptique, elle interprète et craque le mot de passe d’un néant… annihilé.
Tereza Lochmannova : une antidote par la transgression. Son travail s‘articule autour des moments et de seuils où la situation change constamment… Par là entrent en jeu l‘humanité et l‘animalité, la civilisation et la sauvagerie, la réalité et des mythes.
Lewen Zhong : une antidote radicale. À travers différentes formes de stérilets et d’appareils reproducteurs féminins, avec des motifs magnifiques, elle construit un dédale magique.
C’est la métaphore du positionnement et de la place des femmes dans la réalité, en incluant leur liberté sexuelle de choisir l’abstinence, soit volontaire, soit contrainte.
Rong Guo : une antidote esthétique : L’Artiste a construit un monde avec toutes les choses qui vivent ensemble en harmonie sans définition précise, même si des éléments réalistesindustriels le composent. Elle préfère affronter directement le Grand Tout et garder l’équilibre !
Kawita Vatanajyankur : l’antidote heureuse. Par l’accumulation des couleurs primaires, l’artiste nous plonge dans un climat enfantin qui cache bien des secrets qu’il faut décoder, sans se laisser happer par des apparences rassurantes ou des objets familiers, car il y a un parcours initiatique à suivre…
Ximena de León Lucero : l'antidote dialogique. Son travail nous emmène au coeur de l’expression minimale. Un dialogue silencieux révélé par des figures symboliques. Entre surréalisme et illustration, Ximena nous ouvre la porte d’un univers fantastique.
Bienvenue dans ce monde d’art diversifié créé et ordonné par ces talentueuses guérisseuses. Vive la joie, l’échange, l’art et l’amour !
Quelle est notre expérience de la pandémie ?
Un grand nombre d’entre nous s’est, à un moment ou à un autre, senti proche de la mort, sans pourtant être malade.
Le monde est soudain apparu dangereux ou fragile, et nous-mêmes terriblement vulnérables.
Jamais un ennemi n’aura, tel un extra-terrestre, menacé puis soumis la planète toute entière.
Le premier effet visible de la pandémie a affecté la parole.
Le champ de notre expression s’est souvent trouvé appauvri, réduit à quelques mots répétés à l’infini :
Virus, virus, virus…
News, news, news...
Chiffres, nombres, statistiques,…
Masques, masques, masques ...
Pendant le confinement : cinémas fermés, écoles fermées, bibliothèques fermées,
salles de concert fermées, et chacun de nous enfermé…
« Fermeture » est une injonction. « Banned, prohibited », en Anglais, « verboten » en allemand, « 禁止 » en chinois. Oui, interdire est un ordre !
Mais délivré par qui ?
Par une autorité qui doute, qui n’est pas certaine que ce qu’elle préconise est la meilleure solution.
Nous interrogeons, nous critiquons, nous blâmons, nous sommes furieux..
Cependant, nous n'avons pas trouvé de riposte efficace, parce qu’on a tué en nous le goût du risque !
Le 27 mars, Bob Dylan nous a livré sa nouvelle chanson, 17 minutes, la plus longue de sa carrière, mais aussi la plus désenchantée, après l’annulation de sa tournée au Japon, pourcause de coronavirus. Le chanteur de folk prix Nobel a également écrit :
« Nous vivons dans un monde vide, où règnent les chiffres et le divertissement.
Nous avons inévitablement peur face au poids de la vie et aux coup de massue.
Autrefois, nous avons couru pour chercher la liberté, tout fait pour la cerner et trouver des réponses..
Aujourd'hui, on avons des difficultés pour dormir, mais notre réveil ne vaut pas mieux… »
Tout se passe comme si nous ne voulions pas nous réveiller. Comme si nous ne voulions pas nous souvenir que Jean Giono nous montrait que l’on pouvait à la fois être pessimisteet heureux. Et pourtant, même Houellebecq nous recommande de chasser la déprime à coups de sérotonine ! Montaigne lui-même, qui avait fui Bordeaux pendant la grande épidémie de peste qui tuait une personne sur deux, pour se confiner prudemment dans sa tour écrivait : « Pour moi donc, j’aime la vie ! »
N’est-il pas révoltant et fondamentalement contre nature que le pessimisme et l’effroi croissent plus vite que le coronavirus ? Voltaire, qui s’y connaissait pourtant en matière de scepticisme, avait déjà tranché : « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ! »
Alors retrouvons l’élan vital qui, enfoui en nous, ne nous a pas quittés, car nous avons un destin à accomplir, nous, humains !
D'ici, j’ai réuni pour vous 9 antidotes pour combattre et défier le virus. 9 artistes d’ici et d’ailleurs, porteuses d’un message positif universel ! 9 antidotes vivantes et polyglottes ! 9 remèdes pour un regard neuf sur la vie !
Voici les Antidotes !
Catherine Gfeller : une antidote au parcours intime. Superposition, mouvements, palpitations, marche arrière et nouveau départ… des voyages en séquences juxtaposées; elle se fond dans des scènes constamment mises-à-jour comme on se remet en question.
Tamara Kvesitadze : l’antidote d’un monde à l'envers. Dans ce monde que Tamara crée, elle cherche toujours un point d’appui entre le re-positionnement et le mouvement, la douleur et la joie, les femmes et les hommes.
Ayako David-Kawauchi : une prescription mystérieuse : le corps qui danse; une force étrange; des ombres riches; des lignes coulissantes. Chasser la douleur et la peur, et en faire émerger la beauté implacable et éternelle sous la pression de la jeunesse, mais aussi de lamort.
Nathalie Auzépy : une antidote fantastique, à travers l’exploration d’une féminité incarnée,et une puissance de créativité infinie. Elle entreprend une quête magnifique de la spiritualité et de l'humanité.
Alex Teinnikeit : une antidote surréaliste, à travers l’amusement et les jeux, avec la beautéultime, version apocalyptique, elle interprète et craque le mot de passe d’un néant… annihilé.
Tereza Lochmannova : une antidote par la transgression. Son travail s‘articule autour des moments et de seuils où la situation change constamment… Par là entrent en jeu l‘humanité et l‘animalité, la civilisation et la sauvagerie, la réalité et des mythes.
Lewen Zhong : une antidote radicale. À travers différentes formes de stérilets et d’appareils reproducteurs féminins, avec des motifs magnifiques, elle construit un dédale magique.
C’est la métaphore du positionnement et de la place des femmes dans la réalité, en incluant leur liberté sexuelle de choisir l’abstinence, soit volontaire, soit contrainte.
Rong Guo : une antidote esthétique : L’Artiste a construit un monde avec toutes les choses qui vivent ensemble en harmonie sans définition précise, même si des éléments réalistesindustriels le composent. Elle préfère affronter directement le Grand Tout et garder l’équilibre !
Kawita Vatanajyankur : l’antidote heureuse. Par l’accumulation des couleurs primaires, l’artiste nous plonge dans un climat enfantin qui cache bien des secrets qu’il faut décoder, sans se laisser happer par des apparences rassurantes ou des objets familiers, car il y a un parcours initiatique à suivre…
Ximena de León Lucero : l'antidote dialogique. Son travail nous emmène au coeur de l’expression minimale. Un dialogue silencieux révélé par des figures symboliques. Entre surréalisme et illustration, Ximena nous ouvre la porte d’un univers fantastique.
Bienvenue dans ce monde d’art diversifié créé et ordonné par ces talentueuses guérisseuses. Vive la joie, l’échange, l’art et l’amour !
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